Identifie les arbres indigènes de l’Ontario par leurs feuilles et apprends leur nom scientifique.
Chaque espèce a un nom commun et un nom scientifique – par exemple, le saule pleureur et Salix babylonica. Le nom scientifique provient d’un binôme (deux mots). C’est ce que l’on appelle la nomenclature binomiale, créée par le naturaliste Carl von Linné. Le premier mot désigne le genre auquel l’espèce appartient – dans cet exemple, Salix. Le deuxième mot, plus précis, désigne l’espèce au sein du genre – dans cet exemple, babylonica.
Au cours de ta promenade, tu remarqueras peut-être un grand nombre d’arbres d’une même espèce. C’est ce que l’on appelle l’abondance des espèces. Tu remarqueras aussi sans doute différentes variétés d’arbres, ainsi que d’autres plantes et animaux, comme des écureuils et des oiseaux. C’est ce que l’on appelle la diversité des espèces. Un environnement sain présente à la fois une abondance et une riche diversité d’espèces.
As-tu remarqué une foule de chenilles cet été? Il s’agissait sans doute de futurs papillons de nuit Lymantria dispar dispar, que l’on nomme aussi «la spongieuse» (en anglais, «LDD moth», acronyme de son nom scientifique, car son ancien nom «gypsy moth», basé sur des stéréotypes injustes, a été abandonné). Le nombre de spongieuses a augmenté à Toronto et aux environs.
La spongieuse évolue par stades. D’abord, un œuf. La chenille éclot de son œuf, puis forme une chrysalide. Après quelques jours dans la chrysalide, elle se métamorphose en papillon de nuit.
La chenille spongieuse aime manger des feuilles – surtout les feuilles de chêne. Au printemps et en automne, as-tu remarqué combien de chênes avaient perdu presque toutes leurs feuilles? Est-ce qu’elles ont repoussé?